2016, 15’55, couleur

 

Un portrait ; celui de Kamilla, le visage et la voix du film.
Il s’agit d’une rencontre particulière.
Celle d’une électricité qui passe.
Celle de particules, d’ions négatifs et positifs se rejoignant pour former
l’événement fulgurant de la foudre.

L’histoire de ce film est celle d’une partance.
D’une quête d’orage, d’une énergie que l’on ne trouve pas dans les centrales, mais qui anime nos corps.
Ou disons, de ces moments où l’électrique est aussi une affaire de montage.
Dans ce monde palpitant de lumières froides,
quels écrans peut-on encore ajouter aux innombrables qui appellent nos regards ?
Selon le mythe, la Fée électricité amena dans nos villes la lumière de la science.
Que reste-t-il à présent de nos lumières ?
Notre fée se serait-elle peu à peu transformée en sorcière ? Diffusant sa lueur aveuglante au détriment de ces lumières fluettes que Pasolini appela des lucioles.

Au milieu du monde électrisé, il restait quelques lueurs… «des lueurs malgré tout»

 

(English)

The story of this film comes from a travel.
In search of a storm, of an electricity that does not comes from the power stations but the one that bring life to the body.
Or, say, these moments when electricity is all about editing.
Now that screens are everywhere, what kind of films can be made ? What screens can we add to the countless ones that already grasp our eyes ?
In the myth of the birth of electricity, science enlight the cities like a fairy tale. But what kind of light remains from this tale ?
Did our Fée électricité become a witch, spreading her dazzling light to the cost of the fluet ones that Pasolini called lucciola : the resisting energy , fragile but frank enough so we can look them in the eyes.


In the middle of the electric world,
remained a glow… « des lueurs malgré tout ».

 

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